Circuit du granit bleu. Lanhélin.
14 Km au départ du Jardin de Granit de Lanhélin.
Pas de difficulté particulière et pas grand chose à raconter alors je vous propose un petit montage.
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Circuit du Granit Bleu - Lanhélin
Lanvallay - Dinan - Lehon
La ballade initialement prévue autour des Champs Géraux étant impraticable, nous avons été faire un petit tour entre Lanvallay et Dinan en passant par Léhon. 7 petits kilomètres à un train de sénateur.
Départ du Port de Dinan, direction Léhon en longeant la canal d'Ille et Rance.
Après environ 1 Km de marche sur un chemin très boueux, nous arrivons à l'Eglise abbatiale de Lèhon et son cloître.
D'après les manuscrits anciens : "La vie de Saint-Magloire", étudiés par Arthur de la Borderie, un premier sanctuaire du 9e siècle était construit en bois. L'arrivée des reliques serait la cause de l'édification d'une église en pierre dont les matériaux proviendraient d'un temple gallo-romain, peut-être celui du Haut-Bécherel à Corseul ou celui de Taden. Cette église aurait été détruite, vers 920-930 durant les invasions normandes. Lors de leur retour d'exil à Paris, au 11e siècle, les moines construisent certainement un nouveau sanctuaire. Mais de ces édifices primitifs on ne conserve pas de traces.
L'église actuelle a du être construite dans les années 1190-1210, peut-être d'ailleurs sur les fondations de l'ancienne. Les petites pierres cubiques de granit visibles au revers de la façade occidentale pourraient en être le témoin.
Dans son état actuel l'église est un édifice composite dont les fondations remontent à la fin du 12e siècle et aux premières décennies du 13e siècle. Au cours du 14 ou 15e siècle plusieurs modifications ont été apportées : ajout de la chapelle des Beaumanoir, reconstruction ou modification du choeur, percement d'enfeus dans la nef.
De 1885 à 1897 l'église a été entièrement restaurée sous l'impulsion de l'abbé Fouéré-Macé et grâce aux frères de Saint-Jean de Dieu. La voûte est alors reconstruite en employant de nombreux fragments anciens. Les couvertures et charpentes sont refaites. Un clocher moderne est construit le long du mur sud. Des baies ont été modifiées, certains chapiteaux refaits et des modillons détruits.
Quelques minutes de marche et une bonne grimpette plus tard, nous voila sur les ruines du château de Léhon.
Ce château a eu une histoire mouvementée, il a été à de nombreuses fois détruit et reconstruit. Il est mentionné pour la première fois en 1034. Il servait à défendre l'entrée de la vallée de la Rance, qui serpente juste en dessous. En 1168, il est assiégé par Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et il rasé en 1169. Il est reconstruit au 13ème siècle dans sa configuration actuelle. il rentre dans le domaine ducal en 1264, et devient le poste de commandement principal pour Dinan et sa région. A la fin du 15ème siècle, le château est ruiné, ce qui ne l'empêche par servir de repère aux Ligueurs de Mercoeur en 1590, lors des guerres de religion. Il subit ensuite les désagréments du temps et des intempéries ainsi que l'utilisation de ses pierres pour le village et la construction de l'abbaye. Il devient propriété de la commune en 1905. Une conservation de l'édifice se met en place en 2003 par le village de Léhon, sous l'autorité des Monuments Historiques dans le but de montrer un vestige et un témoignage de la Bretagne féodale. De nos jours des chemins de ronde, des escaliers d’accès, des passerelles permettent aux visiteurs d'avoir une belle vue sur l'abbaye saint Magloire, sur la ville de Dinan et la Rance
Nous quittons le château et rejoignons Dinan pour une petite ballade sur les remparts.
La ville de Dinan est fortifiée par une ceinture de remparts et était défendue par un imposant château. Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire.L’histoire de Dinan est connue à partir du xie siècle, bien que le site ait sans doute été occupé depuis l'Antiquité. C’est à l’époque une bourgade dans laquelle s’implante un couvent bénédictin. Un des fragments de la tapisserie de Bayeux évoque la destruction par Guillaume le Conquérant d’une motte castrale.
Organisée autour des paroisses Saint-Malo et Saint-Sauveur, la moitié de Dinan est achetée en 1283 par le duc de Bretagne Jean le Roux. C’est à cette époque que la ville acquiert la ceinture de remparts qu’on lui connaît. Les tours de Beaumanoir, Vaucouleurs, Saint-Julien, Beaufort, du Connétable, de Coëtquen, Penthièvre, Longue et Sainte-Catherine entourent la vieille ville dans le sens trigonométrique. Ce chemin de ronde encore intact sur 2 600 m est percé par les portes du Jerzual, de Saint-Malo, de Brest, du Guichet et plus tard de Saint-Louis (1620).
Notre ballade se termine par la célèbre rue du Jerzual qui nous raméne à notre point de départ.
Cancale - Port Briac
La dernière rando de l'année nous emmène en bord de mer autour de Cancale.10 km sans difficulté particulière mise à part les petits raidillons du sentier des douaniers. La ballade commence sur le parking du monument aux morts qui surplombe le port de la Houle.
Après être passé le long de l'église de Cancale , nous rejoignons, par un dédale de petites rues, la Chapelle du Haut bout.
Ancienne église paroissiale de style néoclassique construite entre 1774 et 1727 par l'ingénieur Jean Siméon Garangeau, architecte militaire qui a édifié de nombreuses malouinières sur une architecture "à la Vauban". En 1838 et 1842 l'église est agrandie par la construction d'une nouvelle façade, de la nef et du choeur.
La chapelle du Haut-Bout de Cancale
Cette petite chapelle frairienne a été construite vers 1860. Un texte imprimé, non daté, encadré à l'intérieur du sanctuaire nous renseigne sur les origines de la fondation.
En 1860 les habitants du Haut-Bout, essentiellement des pêcheurs, décident la construction d'une chapelle mariale. Il y avait, au-moins depuis le 16ème siècle, une sculpture représentant la tête de Marie, surnommée "Mater dolorosa", encastrée dans un mur de jardin du hameau, vénérée par les cancalais qui y faisaient une étape du "Tour de la paroisse".
Madame Gauvin a offert le terrain, les habitants les matériaux de construction; Jacques Gilbert, le père Hervy et le petit Lecoublet se sont improvisés architectes et bâtisseurs. Ils ont plaçé la statue entre les deux fenêtres de façade, en-dessous d'une vierge moderne. Mademoiselle Gauvin voulut absolument offrir une vierge pour l'autel, aussi belle que celle de Carfantin. Hélas elle tombe gravement malade et craint de ne pas la savoir arriver dans sa chapelle ou au-moins dans la commune de Cancale; alors elle prie afin que son voeu soit exaucé. Ce sera le cas, car elle meurt juste au moment de l'arrivée de la statue à Terrelabouet!
La chapelle conserve surtout des statuettes de la Vierge, du Sacré Coeur, des saints Joseph, Antoine et sainte Thérèse, témoins de la dévotion populaire du quartier, parmi lesquelles se détachent une maquette ex-voto et la clôture d'autel.
Nous rejoignons le bord de mer à Port Pican (ou Port Picain)
L'été, une centaine de bateaux se dandinent dans ce port très abrité. Une légende prétend que le bourg de Port Pican, avec son église, fut englouti par les flots au 6ème Siècle.
Le sentier du littoral nous conduit vers Port Briac, petite plage discrète où, selon la tradition Saint Méen, Fondateur de Cancale aborda la Bretage au 6ème siècle en provenance de Grande-Bretagne.
Puis en Direction de Cancale, nous atteignons la pointe des Rimains. De ce promontoire s'offre une vue sur l'Ile des Rimains et son fort construit au 17ème siècle. Cette pointe est ainsi appelée car, autrefois, une chaine reliait cette pointe à l'ile des Rimains. Ainsi les navires ennemis étaient contraints de faire le tour de l'ile pour atteindre le port de la Houle.Toutefois ils étaient bombardés avant à cause d'une batterie de canons disposée sur l'ile des Rimains. Cete ile est fortifiée depuis la fin du 18ème siècle selon un plan de Vauban. Le fort a été achevé en 1788 afin de sécuriser la rade de Cancale. Son effet fut si dissuasif qu'il ne servit jamais.
Le 2 novembre 2002, la veille du départ de la route du Rhum, l'hélicoptére de Lionel Poilane, champion de la boule au levain, 15000 vendues par jour, et propriétaire de l'ile s'yécrasait dans le brouillard en se posant.
En longeant à nouveau le brod de mer nous rejoignons notre point de départ après 3 heures de marche par un temps idéal.
Les Hauts de Miniac.
Avec beaucoup de retard, voici les quelques photos de notre rando de novembre.
13 courageux par un grand soleil d'automne à la découverte de ce circuit de 11 km (3h).
Pas de difficulté sur le parcours.
Le point culminant se situe à 70 mètres et dépasse donc l'altitude du Mont Dol (64m). D'ailleurs le nom de Miniac Morvban viendrait du mot "Minez" qui sigifie colline en breton et "Morwan", homme de mer. Depuis la colline de St Gré, beau panorama sur la baie de Cancale.
La fin de la ballade traverse la Forêt du Mesnil et le site de la Roche aux Fées.
Les curiosités du Pays
La Belle et la Bête.
Puzzle Agricole
2 papys,
2 papys papotaient...
Comme quoi, même à la campagne, y a de la misère.....
Etre obligés de vendre ses chaussures à la sauvette...
Circuit du Moulin Neuf - Quebriac
Pour la troisème fois, Bernard nous a programmé ce circuit de 10 km autour de la commune de Québriac. Les deux premières fois, terrain boueux, terrain impraticable les randos furent annulées. Cete fois-ci, coup de chance à 9 heure le matin le temps est certes très gris mais il ne pleut pas. Du moins pas encore. Arrivés sur place, quelques gouttes nous accueillent mais rien de bien méchant. Ca se gâtera une demie heure plus tard et jusqu'à la fin de la balade soit 3 heures plus tard, la pluie ne nous quittera plus. A part ça, pas grand chose à signaler, rando assez facile mais le nez dans la capuche, on voit pas grand chose...
Un petit aperçu de la pause et de la nouvelle tendance de la mode automne hiver 2014/2015
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Bazouges la Pérouse, le Château de la Ballue et ses jardins.
Notre première ballade de cette nouvelle saison nous emméne à Bazouges la Pérouse pour un parcours de 10 km. La première partie, jusqu'au Château de la Ballue ne présente aucune difficulté particulière. Quelques petites montées et descentes rendent la deuxième partie un petit peu plus sportive (surtout pour ceux qui doivent perdre 5kg d'ici la prochaine sortie - message privé).
Le Château de la Ballue.
Situé sur une colline qui délimite les pays de Combourg et de Fougères, l'endroit a été fortifié depuis des périodes très anciennes. La château actuel, bâti à l'emplacement d'une ancienne forteresse, a été construit par Gilles de Ruellan en 1620 puis après les dégradations de la Révolution reconstruit en 1705. C'est un monument de style Louis XIII en granit doré. Le corps de logis central est encadré de deux ailes en retour. Des communs il reste la grande écurie, la tour de l'horloge, le cellier, les deux remises et le passage central.
Façade Nord et cour d'honneur.
Les jardins.
Les jardins à l'italienne des origines créés en 1620 ont été transfomés pendant la seconde guerre mondiale en champs de pommes de terre. En 1973, Mme Claude Arthaud redonne vie au jardin dans un style maniériste. Cette renaissance a été orchestrée dans un esprit de modernité en harmonie avec le classicisme d'origine. Une grande arcade de glycines flanquée de deux colonnes d'ifs faisait alors le lien entre les deux univers aux perspectives étudiées.
Malheureusement, de 1989 à 1995, le jardin a connu de nouveau l'abandon. En 1996 le châteaun changea de main. Les nouveaux propriétaires redécouvrirent les jardins à demi sauvages. Ils leur donnèrent un nouvel élan en ajoutant aux perspectives d'origine un coté plus sauvage intégrant la croissance anarchique des jardins à l'abandon. Un jardin labyrinthique fut alors créé, certaines chambres de verdure des origines furent recréées pour renforcer les lignes classiques et historiques du lieu.
Tous ces travaux d'aménagement permirent, en 1998, au site d'être inscrit Monument Historique. En 2005, Marie-France Mathon, actuelle propriétaire, obtint le label de "Jardin remarquable". Depuis cette consécration les jardins sont en constante évolution. Les remparts ont été restaurés en 2006, une pépinière de buis a été créée en 2007, la grande avenue du château et l'allée boisée des chataigniers et du grand étang ont été réaménagés en 2008.
La Ballue
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Musique au Château
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Tous nos remerciements à Marie-Françoise Mathon de nous avoir laissé entrevoir ses jardins et de nous avoir donné quelques explications sur son château et sur son travail.
RENDEZ-VOUS LE 12 OCTOBRE A 9H00
CIRCUIT DU MOULIN NEUF à QUEBRIAC
La cabane Vauban et la vallée du Lude.
Pour notre dernière rando de l'année, notre cher Président,
réélu à l'unanimité lors du scrutin improvisé de fin de balade, a choisi de nous faire découvrir la cabane Vauban et la vallée du lude.
La promenade commence doucement en suivant le chemin des douaniers. La cabane Vauban est située au nord de la baie du Mont St Michel. C'est une petite construction de schiste et de granit avec un toit en pierres qui domine toute l'étendue de la baie, de Granville à la pointe du Grouin.
Ce corps de gardes fût construit en cet endroit parmi plusieurs édifices similaires échelonnés sur le pourtour de la baie du Mont St Michel, quand la défense du littoral fût réorganisée par Vauban à la fin du 17e siècle, car l'anglais restait toujours l'ennemi héréditaire. Vauban visitant les défenses de Granville et du Mont St Michel en 1699, ne s'arrêta sans doute pas à Carolles.
Pendant 125 ans, cet édifice fut utilisé comme corps de garde par les gardes côtes, recrutés parmi les habitants des villages voisins, chargés d'assurer le guet de la mer afin de prévenir d'éventuels débarquements ennemis. Les gardes côtes observaient les mouvements des navires et correspondaient au moyen de signaux optiques (pavillons, fumées ou feux), avec des postes établis au Mont St Michel et à la pointe du Roc à Granville. Les signaux avertissaient les capitaines des bâtiments et les gardes des batteries des mouvements qui se faisaient dans la mer.
Les Luttes du Consulat et de l'Empire contre l'Angleterre eurent pour conséquences un renforcement de la défense de la côte. Il est probable qu'à cette époque, le corps de garde fut restauré ou reconstruit. Désaffecté après 1815, ces édifices furent utilisés quelques temps par l'administration des télégraphes, puis ne servirent plus que d'abris occasionnels pour les douaniers.
Ils ont été ensuite aliénés par les communes auxquelles ils appartiennent. La dernière propriétaire de la Cabane de Carolles en a fait don à la commune en août 1953. Trois autres corps de garde identiques sont encore visibles dans la région, Champeaux, St Jean le Thomas et Bouillon ( en ruines).
Nous continuons notre promenade en direction du Pignon Butor par le GR 223 qui emprunte le chemin des douaniers.
Le Pignon Butor correspond à l'angle Nord de la falaise de Carolles. Une table d'orientation permet de repérer les Iles Chausey, Cancale, la pointe du Grouin. Butor ou Butte d'or? Au 17° siècle, les habitants croyaient à la présence d'or dans le sous-sol Mais aucun filon n'y a jamais été découvert ni exploité.
Le sentier abouti au Port du Lude. Ravin verdoyant serpentant entre deux falaises, la vallée du Lude est un site protégé depuis le 22 août 1973. Le nom initial du ruisseau Crapot est tombé dans l'oubli et c'est donc le Lude qui nait à 4,5 km de là à St Michel des Loups et se jette dans mer au mileu d'un éboulis de rochers et de galets: Le Port du Lude. Ce lieu très dangereux pour les bateaux, la frégate-école Le Mesnil s'y est échouée en 1871, a servi de port clandestin au temps de la chouannerie et fût également utilisé par les contrebandiers à d'autres époques.
Bon, les filles, ça roule?
On peut aller manger?
A TABLE !
Bonnes Vacances à tous.
Rendez-Vous le 14 septembre à 8h30 (pique-nique) pour une rando du côté de Bazouges la Pérouse.